Depuis le début de la crise covid et le premier confinement, nous avons vu une augmentation importante des visiteurs de notre blog ainsi que des témoignages. Nous avons donc décidé de soulever la question si le confinement lié au covid favoriserait l'incontinence.
Les causes d'incontinence urinaire peuvent être nombreuses. En se basant sur différentes publications mais aussi sur les témoignages de nos lecteurs, il paraît indiscutable que le confinement a favorisé 3 causes qui peuvent développer l'apparition de symptômes d'incontinence.
Stress, anxiété et dépression
Plus de la moitié des français confinés déclare montrer des signes de stress liés au confinement et la situation de pandémie. Plusieurs études ont montré que le stress peut provoquer une hyperactivité vésicale et donc une incontinence par imperiosité. L'angoisse, l'anxiété et la dépression peuvent aussi être la cause d'incontinence nocturne. Même si à lui seul le stress n'est pas un déclencheur, combiné à d'autres facteurs, il contribue certainement à la favoriser et la renforcer.
https://fr.medipedia.be/vessie-hyperactive-news/stress-et-vessie-hyperactive-mauvais-menage
Manque d'activité physique
La sédentarité et le manque d'activité physique peuvent provoquer un affaiblissement du plancher pelvien aussi bien chez l'homme que la femme, qui conduit à une incontinence par imperiosité à moyen et long terme. Les confinements ont créé une situation inédite qui a restreint non seulement les activités sportives mais aussi les activités physiques minimales tel que la marche au quotidien. Des personnes ayant déjà une légère faiblesse de continence en temps normal ont pu être affecté et voir leurs problèmes urinaires augmenter.
Carence d'accès au soin de rééducation post accouchement
Les grossesses et accouchements ont été un point compliqué cette année (suivi médical, restriction d'accompagnement à la maternité...). Un aspect est assez peu évoqué: celui des soins et du suivi post accouchement. Un suivi et dans la grande majorité des cas une rééducation périnéale est indispensable pour retrouver un continence normale après l'accouchement. Hors de nombreuses jeunes mamans ont malheureusement eu du mal à pouvoir y accéder cet année. Les témoignages dans ce sens ont été nombreux sur le site et sur d'autres forums. Certaines ont eu du mal à obtenir des créneaux chez un kinésithérapeute et d'autres ont négligé cette rééducation à cause de la peur de fréquenter des soignants où des cabinets où elles auraient pu contracter le covid.
Il n'y a pas eu d'étude scientifique globale sur l'impact du confinement sur l'incontinence, mais les différents aspects mentionnés ainsi que les multiples témoignages sont des faisceaux qui soulèvent une bonne probabilité pour que cela soit un des nombreux impacts indirect du Covid et qu'il va falloir gérer.
N'hésitez pas à partager vos témoignages dans les commentaires ci-dessous.
Pour ma part le covid ne m'a pas rendu plus ou moins incontinent mais ma vessie a tout de même des limites et avec tous les endroits fermés il devient encore plus difficile de trouver des toilettes quand on en a besoin. Je suis architecte et me déplace sur les chantier et c'est parfois très compliqué. Depuis quelques semaines je me suis posé la question de porter des couches pour adultes et c'est comme cela que je suis arrivé sur ce site. J'ai attentivement lu les différents articles dont celui sur les meilleurs couches pour adulte et j'ai un peu du mal à franchir le pas d'acheter et surtout de sortir avec un change complet. Je pensais plus à des couches types culotte qui me paraissait plus discret et infantilisant. Mais j'ai cru comprendre que leur efficacité était limitée en terme d'absorption. Dans la mesure où je risque de vider la totalité de ma vessie je ne voudrais pas risquer une fuite... Avez vous des recommandations ?
RépondreSupprimerEn effet les changes complet s'ajustent mieux à la morphologie grâce à leur fermeture par adhésif et non une ceinture élastique et sont en général plus absorbant, du coup c'est au final un choix plus sûr et plus confortable au quotidien. Et surtout si jamais vous devez vous changer en journée loin de chez vous, cela évite de devoir enlever le pantalon au moment de mettre une couche propre. Après la différence de perception est psychologique et dans l'absolu vous serez de toute façon le/la seule au courant.
RépondreSupprimerJe détestais déjà utiliser des toilettes publiques avant mais depuis le début de la pandémie, j'évite encore plus les toilettes publiques qu'avant. Du coup je faisais mon possible pour me retenir mais j'ai eu plusieurs fois des accidents, le plus souvent au moment d'arriver à la maison,mais une fois j'étais encore au magasin et j'ai du rentrer avec le collant trempé. Heureusement il pleuvait et j'avais un long manteau donc ça ne s'est pas vu mais c'était trop la honte. J'ai d'abord réagit en réduisant mes sorties mais cela devenait déprimant de pas pouvoir sortir avec mon copain comme je le voulais. J'ai parcouru de nombreux site et découvert que je n'étais pas seul. J'ai vu que pas mal de fille portait des couches spéciales incontinence féminine mais j'avais trop peur que mon copain ne me trouve plus sexy... J'aime bien porter des jupes courtes et des vêtements moulant.
RépondreSupprimerAprès un certain nombre de fois où nous avons du écourté nos sorties, j'ai évoqué les protections en lui faisant part de mon inquiétude. Il m'a alors avoué qu'enfant il avait longtemps porter des couches la nuit et que jamais il ne changerai son regard sur moi à cause de cela. Je crois que je l'aime encore plus qu'avant :-)
Mais surtout on est allé acheté des culotte de protection ensemble et depuis 1 mois j'en porte à chaque sorti. Ça m'a changé la vie, même si au début c'était un peu bizarre.
Je souffre d'incontinence légère depuis plusieurs années (j'ai 52ans) et depuis qq mois cela a nettement empiré. Je suis obligé de me protéger toutes les nuits et quand je sors de la maison. J'ai été très docile depuis le premier confinement et suis très peu sorti. Mon urologue m'a clairement dit que le manque d'activité physique pouvait être la cause de l'aggravation et du coup j'essaie de reprendre un peu d'activité physique mais il a dit que cela mettrai du temps à se remettre en place et que je devrais sûrement faire un peu de rééducation du périnée,ce qui ne m'enchante pas des masses dans la mesure où d'après ce que j'ai compris ça se fait avec une sonde dans l'anus pour stimuler les muscles...
RépondreSupprimerAvant le covid quand je faisais mes emplettes il m'arrivait d'avoir des envies impérieuse et je faisais souvent quelques goutte dans ma culotte avant de trouver un wc publique ou un bar pour faire pipi
RépondreSupprimerUn jour j'ai vue les pub a la télé de jolie culotte pour femme pour fuite urinaire et j'ai franchi le pas en les essayant ce qui ma changée ma vie pour mon shopping et autre
Depuis le deuxième confinement bar fermée et je n'ose plus aller dans un wc publiques donc j'ai hottée pour la couche culotte bien plus absorbante qu'une culotte
Au début cela fait bizarre d'avoir une couche culotte sous ses vêtement mais on s'y habitue assez rapidement et meme la dernière fois quand je suis allée faire une radiologie ou il a fallu se mettre en culotte et soutien gorge (bien entendu pour moi c'étais couche et soutien gorge, avec une grosse honte et dans ma tête je me suis dit que les incontinents étais pareil)et cela a laissé indifférent le manipulateur
Cela peu paraître bizarre de faire pipi dans une couche, mais sa rend tellement agréable de ne plus avoir mal au bas du ventre
Pour vous dire que j'envisage meme de mettre une couche pour dormir, car il m'arrive de me lever vers les 5,6 heure du matin pour faire pipi et je me suis dit pourquoi pas faire pipi dans la couche et continuer mon sommeil
par contre j'ai peur de devenir incontinente car je vais moins solliciter mes sphincter
Au fait j'utilise les TENA Slip plus Plastifiée car elle sont très fine et invisible sous un pantalon et absorbe 2100ml
Merci pour votre témoignage
SupprimerJ'ai réussi à ne pas attraper le COVID jusqu'à mars de cette année (3 doses de vaccins) mais quand je l'ai eu j'ai bien souffert. Une grosse semaine de fièvre à 39-40 avec tous les symptômes d'un rhume x 10. Mais le plus embêtant c'est que pendant cette semaine de fortes fièvres, alors qu'auparavant cela ne m'était jamais arrivé, j'ai commencé à avoir des fuites. Soit après avoir uriné, quelques minutes plus tard, des petits jets qui persistent soit carrément des fuites sans m'en rendre compte en dormant (avec la fièvre).
RépondreSupprimerLe plus gros problème c'est que quand j'ai commencé à aller mieux, les fuites ont persisté un bon moment. Ça s'est un peu amélioré après quelques semaines, mais continue à m'arriver encore régulièrement.
J'ai tardé à en parler à mon médecin et début septembre je l'ai vu à ce sujet. Je vais être bon pour des examens complémentaires.
C'est dingue que quasi personne n'ose parler de ça ailleurs, mais le plus gros soucis c'est que des études ont clairement montré qu'environ 20 a 30% des gens qui ont eu le COVID ont des problèmes urinaires persistant par la suite dont vessie hyperactive... Plus ou moins marqué certes mais tout de même c'est un nombre hyper important.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais pu me retenir plus de 2 ou 3h auparavant, mais pas de vrai problème gênant au quotidien. J'ai attrapé 2 fois le COVID à 6 mois d'intervalle. La première fois j'ai commencé à avoir des petites fuites, souvent après avoir uriné ou pendant la période où j'ai eu des fortes fièvres j'ai même eu un pipi au lit que je n'avais plus eu depuis que j'ai 2 ans. La deuxième fois, les choses ont empiré très nettement. J'ai commencé à avoir besoin d'aller de plus en plus souvent besoin d'aller uriner et eu plusieurs fois des fuites si je n'y allais pas très vite. Mon médecin m'a fait faire pas mal d'examen (analyses urinaires multiples, prise de sang, échographie prostate) rien n'est ressorti des analyses et du coup le médecin a dit que c'est probablement un syndrome de vessie hyperactive qui est potentiellement une séquelle du COVID. Je dois encore faire un bilan urodynamique et peut être d'autres examens mais ça ne m'enchante pas trop et je n'ai pas encore pris rdv. Pour l'instant je gère avec des protections tena flex maxi qui m'aide, mais j'espère que si le diagnostic est confirmé, je pourrais avoir un traitement qui aide.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de lire exactement ce qui m'est arrivé. Moi 3 fois le COVID et à chaque fois les choses ont empirées. J'ai fais les même examens mais aussi le bilan urodynamique qui n'a fait que confirmer le diagnostic déjà précédemment établi par mon généraliste : vessie hyperactive. J'ai essayé le betmiga que je n'ai pas bien supporté puis le vesicare qui ne faisait pas grand chose à part retarder un peu l'échéance mais finir avec des fuites encore plus conséquente et aussi des accidents la nuit que je n'avais pas avant de le prendre et qui se sont arrêtées dès que j'ai stoppé le traitement.
RépondreSupprimerJe revois l'urologue la semaine prochaine. En attendant, j'essaie de rééduquer en allant vraiment au toilette au dernier moment et en évitant les pipi préventif. Du coup change complet obligatoire quand je sors plus d'une heure ou même moins si je n'ai pas fait de pipi préventif avant.
J'ai la "chance" de n'avoir attraper le COVID qu'une seule fois. Ça a été comme un bonne grippe 3 jours de fièvre mais depuis, (il y a 6 mois) moi aussi j'ai de sérieux problème urinaire. Quasi impossible de se retenir plus d'1h30/2h grand max. C'est vraiment compliqué dans certaines situations et j'ai déjà eu 2 fois des fuites. J'en ai parlé à mon généraliste et je dois voir un urologue mais d'abord faire une échographie de la prostate et des analyses urinaires qui ne m'enchante pas du tout. Je ne sais pas si c'est 100% lié au COVID mais avant je n'ai jamais eu le moindre soucis et n'allais pas au toilette plus de 4-5 fois par jour. L'urologue m'en diras sûrement plus...
RépondreSupprimerMême situation pour moi. Jamais aucun problème avant d'avoir eu 2 fois le COVID en 2 ans. Après mon premier COVID j'ai commencé à avoir quelques épisodes de fuites et j'avais régulièrement du mal à me retnnir longtemps. Pendant et après le deuxième COVID, ça a carrément dégénèré. A chaque fois que je toussais, soit tout le temps, j'avais des petites fuites. Ça a duré 2 mois. J'allais beaucoup plus souvent aux toilettes pour évitér d'avoir la vessie pleine mai j'ai quand même été obligé de commencer à porter des protections. Quand la toux est passé, ça s'est un amélioré mais clairement ça n'est pas du tout revenu à la normale et ça fait plus d'un an. J'ai du mal a me retenir plus d'une heure et des fois même 10 minutes après être allé aux toilettes j'ai l'impression d'avoir envie. Je suis obligé de continuer à me protéger quand je sors. Mon généraliste m'a prescrit de la rééducation qui n'a pas beaucoup aidé, un traitement contre l'hyperactivité vésicale qui rendait les choses encore plus compliqué car je sentais beaucoup moins l'envie venir mais du coup quand ça venait c'était juste imminent, au point où j'ai eu plusieurs accident ou même avec une protection ça avait fuit. J'ai pas voulu passer au protection plus absorbante pour que ça reste discret et j'ai préféré arrêté le traitement. Pour l'instant je gère comme je peux....
RépondreSupprimerDepuis 2020 j'ai contracté deux fois le COVID. Jamais eu aucun problème auparavant. Depuis j'ai une vessie hyperactive qui va de pire en pire et je suis obligé de porter des couches jour et nuit. Les différents traitements que j'ai pu essayer n'ont pas aidé beaucoup à part réduire la fréquence des accidents mais les rendrent plus abondant. Et surtout la nuit les accidents sont plus fréquents avec mon traitement actuel (vesicare) que sans. Je continue à le prendre car la journée cela réduit la sensation quasiment permanente d'avoir envie quand je n'en prends pas.
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